Je me vois chez ForPro comme un hub : quelqu'un qui relie, qui met en cohérence, qui fait émerger l'intelligence du collectif. Mon credo ? Structurer pour libérer.
Révéler et relier
J'aime révéler ce que les personnes savent déjà, puis mettre ces savoirs en synergie. A l'UNIGE, j'ai accompagné la transformation en créant des espaces de dialogue authentiques entre équipes métiers et techniques, entre monde académique et Cité.
Des interactions de qualité
Chez ForPro, je débuterais par comprendre l'existant, m'y intégrer, construire les bases d'une relation de confiance.
Créer des ponts concrets
Des formats simples et impactants: des défis métiers? mentors éclairs? fresques? etc.
Donner de la visibilité à l'impact
Indicateurs partagés et compréhensibles, récits authentiques, boucles d'amélioration, etc.
Vision système, action humaine
Penser l'écosystème, agir au niveau des équipes au quotidien, avancer par petits pas et créer un élan durable.
"Ressources humaines" : une expression que je n'aime pas. Pour moi, un humain n'est pas une ressource qu'on mobilise : c'est une personne, avec sa singularité et sa dignité, avec qui on construit ensemble.
Deux situations professionnelles marquantes
1
COVID : transformer la crise en innovation
La pandémie annule nos portes ouvertes physiques. Ma responsable me téléphone le vendredi soir : "Lundi matin, on a quatre heures au bureau pour décider quoi faire." Défi accepté : transformer le tout en 100% virtuel en deux semaines. Cadrage express, choix des outils, formation des collègues, etc. C'était ma première conduite, en autonomie presque totale, à la fois stratégique et opérationnelle. J'y ai appris à décider en incertitude, à accompagner avec empathie, et à apprécier le chemin autant que le résultat.
2
Révolution numérique : fédérer pour avancer
Le projet de refonte de notre SI était enlisé : besoins flous, parties prenantes qui ne parlaient pas le même langage, équipes qui ne se reconnaissaient pas dans ce qui était développé, etc. Et je me suis retrouvé "catapulté" là-dedans. J'ai appris à d'abord écouter, vraiment. Et l'importance de construire un langage commun, des ateliers pour éliciter ensemble, des rituels pour informer, des maquettes pour valider, etc. J'ai appris l'humilité d'écouter avant de cadrer, la nécessité du dialogue constant, la puissance d'une vision partagée, et l'impact d'un rythme collectif.
L'épreuve qui m'a transformé : l'épuisement professionnel
J'ai traversé un épuisement professionnel avec un arrêt de longue durée. Période difficile… et profondément formatrice. Cette expérience nourrit aujourd'hui ma posture : une attention sincère aux signaux faibles, un respect profond des limites de chacun-e, et l'importance des rythmes soutenables, pour moi et pour le collectif.
La lucidité de ce qui me freine ou me démotive
Les activités sans finalité
Faire pour faire, les réunions sans sens, les projets sans objectifs, etc. J'ai besoin de comprendre le "pour quoi" et l'impact visé pour m'engager pleinement.
Le micro-management
Brider l'autonomie et la créativité par des validations constantes et chronophages. Je grandis dans la confiance, pas dans le contrôle.
L'incohérence entre discours et pratiques
Quand les valeurs affichées ne se traduisent pas dans le quotidien. Je crois profondément à l'alignement entre dire et faire.